roi espagne 1932
30.12.2020, , 0
Échouant à prendre Madrid en 1936-1937, il conquiert le Pays basque en octobre 1937. Des grèves répétées s'aggravent. En vertu de ce texte, la loi fondamentale de la réforme agraire ordonne l'expropriation des terres — quelques-uns de ces propriétaires se sont expatriés avec la chute de la Monarchie, pour y installer cinquante mille paysans chaque année. Nous aurions voulu faire connaître les désirs du peuple par les moyens légaux, mais cette voie nous a été barrée. Mais à l'évidence, il lésait des intérêts, heurtait des convictions, malmenait des habitudes. Les signataires de l'accord de Saint-Sébastien furent arrêtés. Liste des chefs d'Etat de la France Liste des Premiers Ministres et des gouvernements Présidents du Sénat Présidents de l'Assemblée Nationale Résultats élections présidentielles Les Capétiens Les Valois Les Bourbons. Ces exécutions suscitèrent une vive indignation. Principalement entre l'été 1936 et le printemps 1937, pendant que se développe la révolution sociale, certains groupes politiques commettent en zone républicaine des exactions désignées sous le nom de terreur rouge, face auxquelles le gouvernement apparaît initialement dépassé, avant de parvenir progressivement à rétablir un ordre relatif[12]. Ni le régime installé par Primo de Rivera, ni la IIe République ne sont allés jusqu'au bout de leur logique. Indalecio Prieto, président socialiste de la commission électorale fut très choqué par les manipulations qu'il y découvrit, et il ne mâcha pas ses mots. Treize jours après la proclamation de la République, le gouvernement provisoire promulgue par un décret, publié dans la Gazeta de Madrid du 28 avril 1931, l’adoption du drapeau national qui instaure la première distinction républicaine et dont la principale caractéristique est la couleur mauve de la révolution, le rouge et le jaune étant les couleurs d'Aragon. Renouvellement pictural, avec le surréaliste Joan Miró (1893-1983) — après le cubiste Juan Gris (1887-1927) —, Salvador Dalí (1904-1989) et Pablo Picasso (1881-1973). L'Espagne inaugure une deuxième République ; la première n'avait duré que de 1873 à 1874. À partir de ce scrutin, le système politique de la République espagnole se dérégla complètement et l'on donne le nom de bienio negro (es) à la période 1933-1935. Les anarchistes ne peuvent faire abstraction de ces engagements, et, quelles que soient leurs réserves à l'égard de la coalition de gauche, ils vont lever leur consigne d'abstention. La participation de 67,45 % dépasse légèrement les précédentes. Le résultat ne répond pas aux objectifs des Constituants. Ainsi le projet d'édifier une nouvelle société espagnole mourut-il, étouffé sous la violence des passions politiques. L'attitude de Sanjurjo, qui n'allait d'ailleurs pas tarder à lancer sa Sanjurjada contre le nouveau régime, est significative. En mai, Azaña, élu président de la République, en remplacement de Niceto Alcalá-Zamora (destitué par le Congrès des députés), propose à Indalecio Prieto la direction du gouvernement ; celui-ci accepte immédiatement, car il est convaincu qu'une alliance avec les républicains de gauche permettrait aux socialistes d'imposer une législation profitable aux travailleurs par le biais d'une économie planifiée, alors qu'une révolution sociale trop rapide ne produirait qu'une « socialisation de la misère », tout en précipitant l'étroite classe moyenne espagnole vers le fascisme. « nous, les hétérodoxes espagnols, les fils spirituels de tous ceux qui, pendant des siècles, ont vu leur liberté de conscience étranglée », gérait avec sérieux, mais trop de timidité, Il y a certes des alliances à droite comme à gauche, mais ces coalitions du premier moment ne sont pas toujours convaincantes, et cachent mal l'opposition qui existe entre les partisans d'une solution parlementaire et d'un régime autoritaire, monarchie ou dictature, « Si les prêtres et moines savaient la raclée qu'ils vont recevoir, ils sortiraient du cloître en criant liberté, liberté, liberté. La gauche n'en avait plus que 99, dont 58 pour le PSOE. Un statut approuvé par plébiscite de la population, puis ratifié au Cortès, confère à la Catalogne une indépendance de fait. L'année précédente, le général Miguel Primo de Rivera, désavoué par les commandants des régions militaires, s'est retiré et a quitté le pays. Selon une étude de 2017 des historiens Manuel Álvarez Tardío et Roberto Villa García, des fraudes localisées dans une élection considérée comme propre ont permis parfois la victoire du Front populaire et d’acquérir la majorité absolue[6],[7],[8]. Vainqueur : Athletic Bilbao. Les Basques, malgré leurs positions conservatrices, se refusent à rejoindre une majorité qui vient de leur refuser toute forme d'autonomie. Alfonso Bullón, directeur des études historiques de la CEU, défend un point de vue proche : « le gouvernement [du Front populaire] était illégitime parce qu'il ne pouvait pas maintenir l'ordre »[11]. Seul le cardinal-primat Segura, dont l'autorité était d'ailleurs fort contestée au sein de l'Église espagnole, protesta violemment. L'Espagne, pas plus que les autres pays subissant les mêmes contraintes, ne fut en mesure d'échapper au dilemme, soit de poursuivre son européanisation et de défendre les principes genevois, soit de tirer les conséquences des tensions existantes et de prendre ses distances avec le monde extérieur. L'avènement d'une république avait réveillé tellement d'espoir chez les ouvriers et les paysans, qu'il ne fallait pas les décevoir sous peine de dissocier à nouveau une communauté aussi difficilement formée. L’Acción Republicana d'Azaña, lui-même élu à Bilbao sur une liste d'union, était laminée (6 élus). Les derniers articles famille royale espagnole . L'État devient propriétaire et le colon ne fait que changer de patron. Rétablir l'autorité de l'État par une dictature militaire, essayer de créer, dans un cadre républicain, les conditions propres à l'établissement d'une démocratie parlementaire, ces solutions ne permettent pas de régler les problèmes de fond, ou ne les abordent que superficiellement. Connaissant personnellement les intellectuels les plus prestigieux d'Espagne, il avait fait signer le manifeste de l’Union démocratique espagnole par Menéndez Pidal, Ramón Pérez de Ayala, Miguel de Unamuno et Américo Castro. ». », « L'heure de la grande tâche a sonné pour l'intellectuel espagnol », « de ceux qui n'ont rien et à qui on dénie jusqu'à la tranquillité du néant », Malgré la croyance populaire, cette chanson n'a jamais été l'hymne de la Deuxième République espagnole (1931-1939). Pour ne rien arranger, Alphonse XIII est proclamé roi le 17 mai 1902, à l'âge de seize ans, au terme d'une longue crise dynastique, et prétend aussitôt intervenir dans les affaires publiques. Pourtant la production était partie à la hausse, avec en prime, l'excellente récolte céréalière de 1934, égale à celle de 1932, et un léger recul du chômage. La première dérangeait la droite, et la seconde fut rejetée par les libéraux et par la gauche. Beaucoup d'hommes de droite, d'une affligeante myopie politique, se prétendaient catholiques, mais jetaient aux orties les encycliques pontificales dès qu'elles contrariaient leurs intérêts immédiats, et voyaient d'un œil sec l'inhumaine condition des déshérités. Les deux hommes sont devenus au fil des ans des amis intimes. La gauche perdit en premier lieu parce que dans un système favorable aux coalitions, elle était désunie et en second lieu, la propagande nourrie de la droite (regroupée au tour de la CEDA), parvient à minimiser les réalisations des républicains. En s'attaquant au plus urgent, le gouvernement se donne pour mission de répartir équitablement les terres et entreprend la réforme agraire. Titres [modifier | modifier le wikicode] Le Roi [modifier | modifier le wikicode]. Les premiers ministres Juan Negrín (1939-1945), José Giral Pereira (1945-1947), Rodolfo Llopis Ferrándiz (1947), Álvaro de Albornoz y Liminiana (1947-1951), Félix Gordón Ordás (es) (1951-1960), Emilio Herrera Linares (1960-1962), Claudio Sánchez-Albornoz y Menduiña (1962-1971), Fernando Valera Aparicio (es) (1971-1977). L'Italie, l'Espagne et le Portugal : situation démographique p. 947, tableau 13 ; Drapeau de la Seconde République espagnole, Armoiries de la Seconde République espagnole, Gouvernement de la République espagnole en exil, Première biennale de la Seconde République espagnole, Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, liste chronologique des gouvernements de la République de 1931 à 1936, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1980_num_35_4_18354, 1936: Fraude y violencia en las elecciones del Frente Popular, Receta antigua: "Fraude electoral 1936" al horno, Histoire de la guerre d'Espagne et du Parti communiste d'Espagne, César Vidal a Actuall: “El libro sobre el fraude del 36 deslegitima la ley de Memoria Histórica”, sur la II République espagnole et la guerre d'Espagne 1936-1939, Armée populaire de la République espagnole, Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936, Bibliographie et filmographie sur la guerre d'Espagne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Seconde_République_(Espagne)&oldid=177847081, Article manquant de références depuis mai 2014, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Article pouvant contenir un travail inédit, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. À Madrid, trois intellectuels, le docteur Gregorio Marañón, Ortega y Gasset et le romancier Ramón Pérez de Ayala, forment un « Mouvement au service de la République ». D'autres signes inquiétants étaient perceptibles. L'Espagne ne constitue en effet pas un État avant les premières années du XVIII e siècle.Jusqu'aux décrets de Nueva Planta, elle n'est qu'une expression géographique où cohabitent deux États très différents, produits d'héritages et de conquêtes, n'ayant de commun que le souverain. Les nationalismes (notamment par l'octroi du droit de solliciter un statut d'autonomie, quoique la République n'ait pas été conçue initialement comme fédéraliste) ; L'extension du suffrage universel aux femmes et aux soldats ; La création d'un Tribunal de Garanties, pour régler les problèmes d'inconstitutionnalité ; La reconnaissance de la propriété privée, bien que l'État se soit réservé le droit de l'annuler si le bien commun l'exigeait ; La renonciation à la guerre et l'adhésion à la, Assurant un succès au nouveau régime, le ministre de Finances, le banquier catalan Carrer, fit passer le, Une assemblée régionale de toutes les communes galiciennes approuve en 1932 une proposition de Statut d'autonomie qui serait soumis à plébiscite quatre années plus tard, le. L’Espagne se prépare à lui rendre un hommage national. Le futur président de la République voulait rendre hommage ainsi à tous les libéraux du XIXe siècle. Le 14 avril 1931, deux jours après des élections municipales qui ont donné la majorité à une coalition antimonarchiste, l'Espagne inaugure une Deuxième République, la première ayant duré sans éclat de 1873 à 1876. En France, où ses parents s'installent aux côtés de la princesse Marie Bonaparte et de son époux.. Le centre, où dominaient les radicaux de Lerroux, avait 131 sièges. En janvier 1930, à la suite de la crise économique pourtant consécutive à cinq ans de relative prospérité économique et sociale, le roi Alphonse XIII lui demande sa démission. Celle-là va finir quelques années plus tard dans une épouvantable guerre civile. Le Roi Alphonse XIII quitte l'Espagne. Primo de Rivera et José Calvo Sotelo (chef du Bloc national) marquent bien, par leurs options et leurs comportements, la distance qui les sépare de la république. Dès le 19 juillet, les organisations ouvrières armées des partis socialistes, communistes et des anarcho-syndicalistes (milices confédérales), ainsi que les autonomistes basques et catalans exercent la réalité du pouvoir et assument la défense du Front populaire. Le premier entend maintenir le pouvoir en place, mais sans briser totalement les résistances à sa domination ; la seconde entame seulement des réformes de structures, qu'elle n'a ni les moyens, ni sans doute le désir d'achever. La campagne se déroule dans un climat de violence (41 morts et 80 personnes grièvement blessées) mais les élections sont considérées comme propres malgré quelques fraudes au niveau local qui permettent au Front populaire de conforter une majorité absolue[6],[7],[8]. La République s'attaque dès le début à plusieurs réformes importantes, portant sur : Le 28 juin 1931 ont eu lieu des élections aux Cortès constituantes, qui donnent le triomphe à une majorité des républicains et à des socialistes. D'autre part, les salaires agricoles sont en augmentation et parallèlement le chômage aussi. Poussé par cette vague antimonarchiste et sous les recommandations de ses plus proches collaborateurs, il part volontairement en exil, mais « oublie » d’abdiquer. La loi de septembre de 1932, après de longues discussions, prévoit la confiscation pure et simple des terres de quelques grands d’Espagne et la expropriation partielle ou totale, moyennant indemnisation , de … La révolution asturienne de 1934 et la répression qui y met fin sont des témoignages du recours à la contrainte comme seul moyen de faire triompher les revendications sociales, ou d'assurer l'ordre. Alors, l'État va concéder des crédits aux laboureurs, qui vont pouvoir s'organiser en collectivités ou en syndicats de producteurs. Premières élections réellement démocratiques, avec pour la première fois, la participation des femmes. Il s'était attribué, à cet effet, le portefeuille de la Guerre en plus de la présidence du Conseil. Plaçant ses espoirs dans une République, le peuple est déjà dans la rue. La montée des fascismes, la renonciation de l'Internationale communiste à une stricte application du principe de la lutte des classes favorisent partout en Europe un regroupement des gauches. Les conditions dans lesquelles va se dérouler le scrutin vont au contraire favoriser la gauche. La dictature militaire née de la guerre reste marquée pendant des années par ses alliances, même si elle ne participe pas directement à la conflagration mondiale. Celle-ci a été battue en 1933 parce qu'elle était divisée, et que les voix libertaires lui ont manqué. Le quotidien El Debate, qui exprimait les positions de l'Église, se montra conciliant. Le roi Alphonse XIII abandonne Madrid et part en exil sans avoir abdiqué. De ces élections le président de la République espère donc, en jouant sur le système majoritaire, dégager une majorité de centre droit. Le roi d'Espagne est le chef de l'État du royaume d'Espagne, symbole de son unité et de sa constance, il lui revient d'arbitrer et de modérer le fonctionnement régulier des institutions et d'exercer la plus haute représentation de l'État espagnol, outre l'exercice des pouvoirs qui lui sont expressément attribués par la Constitution espagnole de 1978 et d'autres lois [2]. À ceux qui les travaillent ? Né en 1932, Adolfo Suarez fut la cheville ouvrière de la transition démocratique de l’Espagne après la montée sur le trône du roi Juan Carlos au décès du général Franco. « Espagnols ! Mais l'ampleur même du conflit et du mouvement révolutionnaire qu'il entraîne lui donnent des dimensions imprévisibles. ... Coupe du Roi 1932. Aidé par un directeur de l'enseignement primaire, Rodolfo Llopis, il créa d'emblée 7 000 postes d'instituteur et mis en chantier 7 000 écoles nouvelles ; en même temps, il fit augmenter de 20 à 40 % les traitements très faibles des instituteurs, alors qu'un peu partout en Europe, la crise économique était prétexte à leur diminution. Les catholiques Niceto Alcala Zamora et Antonio Maura démissionnent. Cette fois encore, le PSOE, parti de la majorité arrivé en tête, ne participe pas au cabinet. Espagne was an 11,155 GRT ocean liner which was built in 1909 for Compagnie Générale Transatlantique.She served as a troopship during World War I and was in service until 1932, and was scrapped in 1934. A la mort de son grand-père maternel, Ferdinand d'Aragon, et à cause de l'incapacité de sa mère, Jeanne l… Victoire du Front populaire aux élections en Espagne. Devant les juges, ils se défendirent en disant que le roi avait violé la Constitution en acceptant Primo de Rivera comme dictateur. En ce sens, l'agitation intérieure constante à laquelle elle fut soumise au cours de ces cinq années, ainsi que l'instabilité ministérielle et les changements de politique profonds en 1933 et 1936, conduisirent certainement à recréer cette impression d'oscillations continues entre l'une et l'autre option, et il est peu douteux que la politique espagnole subit dans cet intervalle des orientations très diverses, sous l'influence des affinités idéologiques divergentes des uns et des autres. Le taux de participation s'éleva à plus de 67 %. Ces mesures de circonstance sont importantes. L'historien Joseph Pérez, entre autres, estime que, pour le chef du gouvernement, comme pour son ministre de la Justice Fernando de los Ríos, l'heure de la revanche avait sonné pour « nous, les hétérodoxes espagnols, les fils spirituels de tous ceux qui, pendant des siècles, ont vu leur liberté de conscience étranglée ». Il n'est donc pas surprenant que la Guardia Civil et une bonne partie de l'armée se soient mises sans difficulté aux ordres du nouveau régime. Les suites ne se firent pas attendre et tout d'abord, la garnison de Jaca, en Aragon conduite par deux jeunes officiers exaltés, les capitaines Fermín Galán et García Hernández, se souleva contre la monarchie avant que les conspirateurs dans le reste d'Espagne se fussent donné le mot. Les consignes d'abstentions des anarchistes, tenant de la politique du pire au motif qu'un gouvernement « réactionnaire » rendrait plus facile l'appel à la révolution, avaient aussi exercé une influence notable. Il s'agit d'un retour du panorama politique espagnol qui mène à la victoire la gauche plurielle, battue en 1933. L'ex-roi Michel de Roumanie, avec son père le roi Carol II, le 4 février 1932 à Predeal. Entre moins de 30 et 48 % de la population est analphabète en 1930 ; 1 700 femmes universitaires en 1930 (1 pour l'année 1900) ; 212 360 postes de téléphones dans toute l'Espagne en 1930 ; 11 576 télégrammes émis et reçus en 1930 ; 13 000 écoles furent construites en 1932 ; 145 007 élèves bacheliers en 1934. Né à Gand en 1500, Charles de Habsbourg est un prince bourguignon, fils de Philippe le Beau, qui gouverne le comté de Bourgogne et les Pays-Bas. En 1931, peu de temps après sa proclamation, une grande polémique s'est organisée autour de la validité de ce nouvel hymne national dans laquelle de nombreux hommes politiques, des intellectuels et des musiciens se sont interposés : entre autres, un article célèbre de, Outre l'espagnol, certaines langues étaient coofficielles dans leur région autonome : le, (« Atraso agrario y formación de una base industrial »). À partir de 1936, la Seconde République espagnole est déchirée par la guerre civile, qui verra l’accès au pouvoir de Franco. Toutefois, il savait avoir besoin de l'appui des socialistes pour réaliser le projet qu'il avait conçu. Dès 1911, dans une conférence sur « Le problème espagnol », il avait souligné l'existence d'un lien organique entre culture et démocratie. Les conflits se succèdent pendant cette période et les positions politiques souffrent d'une radicalisation très accusée[4]: Le 14 avril 1931, la République est proclamée en Espagne, deux jours après les élections municipales qui sont interprétées comme une défaite du régime monarchiste, même si, avec 40 %, la coalition antimonarchiste n'obtient pas la majorité sur l'ensemble du territoire mais seulement dans les grandes villes. La dernière chance, à supposer qu'elle existât, d'éviter la guerre civile disparaissait du fait de la non-participation du PSOE au gouvernement. À droite (137 sièges), la CEDA restait la force principale avec 88 députés, et la Phalange de José Antonio Primo de Rivera, n'ayant recueilli que 40 000 voix, n'obtenait pas un seul siège. La République est proclamée. Les drapeaux constitutionnels espagnols sont assez rares dans les meetings du PSOE, où les drapeaux républicains sont plus habituels. La première dissolution des Cortes, en octobre 1933, fut en effet suivie d'une large victoire de la droite aux élections du 19 novembre, amplifiée par l'effet pervers de la loi électorale. Un Gouvernement de la République espagnole en exil a été formé au Mexique, puis après 1946 en France. Le caciquisme est remplacé par le dirigisme. Coupe du Roi : retrouvez le palmarès par année depuis 1902 sur L'Équipe. La Phalange, qui chercha d'emblée à pénétrer le monde du travail et l'Université, était à l'évidence un mouvement anti-républicain. La version la plus rappelée est celle satirique que chantait Gabino Diego dans le film Belle Époque : Quelques secteurs de la gauche espagnole utilisent aujourd'hui encore les symboles de la république. La dernière modification de cette page a été faite le 20 décembre 2020 à 16:29. Azaña laisse flamber, en mai 1931, sans intervenir, une douzaine de couvents madrilènes et sévillans. « L'heure de la grande tâche a sonné pour l'intellectuel espagnol », prévoyait Ortega y Gasset en 1922. D'autre part, dès le mois d'août 1930, un Comité associant des républicains de diverses tendances, militants syndicaux de l'UGT (Union général des travailleurs), des socialistes tel Indalecio Prieto, des nationalistes catalans et même d'anciens monarchistes avaient conclu le « pacte de San Sebastian », qui envisageait l'installation prochaine d'une république et allait jusqu'à dresser une liste d'éventuels ministres. Votre État n'est plus ! Plusieurs formations d'extrême droite de création récente affirmaient leur volonté de renverser la République par la violence ; à cet égard, l'événement le plus important fut la fusion du groupe de Ledesma Ramos et de celui d'Onesimo Redondo, qui donna naissance aux JONS (Juntes offensives national-syndicalistes), dont l'influence demeura cependant limitée à la Vieille-Castille et à Madrid. En 1931 ils n'étaient que 76 000 ; 3 337 salles de cinéma (62 à Madrid et 116 à Barcelone en 1935) ; 69 stations de radio officielles en 1936 ; 3 765 livres imprimés en 1935 (2 652 en 1930). Coupe du Roi - Espagne - LiveScores, résultats, foot en direct, statistiques, matches et actualités BeSoccer Le pape Pie XI reconnut dès sa création la République espagnole et fit savoir qu'il était prêt à envisager un aménagement du concordat. Les conspirateurs publient la déclaration suivante : « Un besoin passionné de Justice jaillit des entrailles de la Nation. Mais il introduit en toute priorité des mesures de réparation à l'égard des victimes de la répression, amnistie des délits politiques, réintégration dans leurs postes de fonctionnaires « épurés » à la suite de l'insurrection, indemnisations accordées aux familles des victimes. L'annonce a été faite le 2 juin à Madrid. La guerre se concentre ensuite sur l'Aragon et la Catalogne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En décembre un pronunciamiento est préparé. L'adoption des articles 26 et 27 avait provoqué la démission d'Alcalá Zamora et de Maura du gouvernement provisoire. Le fils du dictateur prônait la suppression des partis politiques et, sous l'influence du fascisme italien, l'établissement d'un régime corporatiste. Sur l'ensemble du pays, deux pour cent des propriétaires possédaient presque les deux tiers des terres. Son exécution à Grenade, sa patrie, par les troupes franquistes, symbolise le tragique déchirement fratricide de la guerre civile. Les zones rurales, où se concentre la grande majorité de la population (et sont fréquemment influencées par des caciques) votent davantage pour la monarchie. Le roi lui non plus n'appréciait guère un système qui prévoyait de lui faire partager ses pouvoirs de destitution avec une copie espagnole du, Sa décision de lever la censure de la presse lui valut une pluie de critiques. L'État républicain, rejeté à la fois par les forces conservatrices, Église, armée, oligarchie, qui la jugent impuissant à maintenir l'unité de la Nation, et par, les forces populaires, qui ne voient en lui que le dernier avatar d'un État oppressif, doit faire face au terrorisme, aux affrontements armés, aux émeutes révolutionnaires. Après des pourparlers infructueux avec les politiciens, Alphonse XIII nomma Premier ministre un autre officier, l'amiral Aznar. Par une ironie de l'histoire, Azaña persuadé qu'il l'emporterait, avait fait passer avec l'appui du PSOE une réforme électorale qui renforçait à l'excès la prime majoritaire ». Le 1er avril 1939, Francisco Franco fait diffuser depuis Burgos l'Último parte (es), communiqué de victoire déclarant que les armées nationalistes ont atteint tous leurs objectifs militaires et que la guerre est terminée. Le 25 février 1939, le Gouvernement français signe, à Burgos, les accords Bérard-Jordana, reconnaissant la légitimité de Franco sur l'Espagne, signant ainsi l'arrêt de mort de la Seconde République, et obtenant la neutralité espagnole en cas de guerre. Il fallait, assurait-il, développer en priorité l'enseignement primaire car un million d'enfants environ n'étaient pas scolarisés. Voici la liste de tous les chefs d'Etat d'Espagne (rois, présidents) à partir de l'unification espagnole. Arrêtés alors qu'ils entraînaient leurs hommes en direction de Saragosse, les deux officiers furent fusillés pour rébellion. Dès le 19 février, Manuel Azaña, tenu à nouveau pour l'homme indispensable, forma le nouveau gouvernement. Reconstruisez-le ! Seize gouvernements vont se succéder au cours des cinq ans de République espagnole. Le PSOE, converti à la dictature du prolétariat, croyait à la valeur du modèle russe et n'avait l'expérience suffisante pour la direction des affaires. À la suite de divers scandales politiques, en particulier celui de l'Estraperlo, la coalition au gouvernement est rompue. Il admirait les institutions du pays voisin et rêvait de transformer l'Espagne selon ce modèle de société laïque, gouvernée par les lois de la démocratie bourgeoise. La Seconde République espagnole (en espagnol Segunda República Española) ou Deuxième République espagnole est le régime politique qu'a connu l'Espagne de 1931 à 1939. Les communistes, dont l'influence se développait, étaient totalement dépendants de Moscou. Les campagnes électorales qui suivirent ces annulations se déroulèrent dans un climat tel que la victoire du Front populaire dans ces deux provinces semble très suspecte. On peut tout de même admettre que les abstentions (33 %) diminuent considérablement par rapport aux chiffres de 1933. Cliquer pour agrandir 1931 14 avril : Après la victoire des candidatures républicaines aux élections municipales, la IIe République espagnole est proclamée. La numérotation des rois d'Espagne reprend cependant en la poursuivant celle des rois de Castille, qui reprenait et poursuivait celle des rois de León et Galice, qui elle-même reprenait et … Pour les historiens Pío Moa, Fernando Paz ou encore César Vidal, la fraude électorale a délégitimé le gouvernement du Front populaire et ouvert la voie à la guerre civile. La fin des illusions et la marche à l'abîme. Traduction de 'roi' dans le dictionnaire français-espagnol gratuit et beaucoup d'autres traductions espagnoles dans le dictionnaire bab.la. Une société laïque exigeait la séparation de l'Église et de l'État mais, bien évidemment, dans un pays où l'Église catholique et la religion avaient depuis des siècles tenu un rôle majeur, la réalisation de cet objectif n'était possible qu'au prix de négociations délicates. Les conflits majeurs de l'Espagne du XIXe et du début du XXe siècle, la lutte autour de la Constitution, la montée de l'agitation ouvrière et de l'anticléricalisme, les guerres coloniales et régionalismes se sont renforcés durant cette IIe République et sont à l'origine de la guerre civile. La situation débouche sur les dernières élections d'un parlement au bord du précipice. En raison de la pandémie de Covid-19, l'ancien roi d'Espagne Juan Carlos 1er a annoncé jeudi qu'il ne rentrerait pas dans son pays pour Noël. La loi du 17 mai 1933 qui déclara propriétés publiques les églises et autres édifices culturels ne pouvait également, dans cette conjoncture, qu'apparaître comme une provocation aux yeux de l'Église. Le Centre fut réduit à 56 députés partagés entre radicaux, progressistes, PNV, Lliga, centristes et divers centre. Il y a certes des alliances à droite comme à gauche, mais ces coalitions du premier moment ne sont pas toujours convaincantes, et cachent mal l'opposition qui existe entre les partisans d'une solution parlementaire et d'un régime autoritaire, monarchie ou dictature[réf.
Magazine Le Chef Classement, Vide Grenier 48, En Liberté Canal+ Plus, Vide Grenier 03, Résidence Saint-raphaël Valescure, Meteo Marine Ibiza, Jeu De Pied Jeu De Baudet,
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